Référendum en Nouvelle-Calédonie : dimanche, faites le choix de la France

DIMANCHE prochain, le 12 décembre, aura lieu la troisième et dernière consultation d’auto-détermination sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Quel que soit le résultat, cela mettra fin à l’accord de Nouméa signé en mai 1998. Cette troisième consultation a été demandée par les indépendantistes comme l’accord le permet en reprenant exactement les termes des deux premières, celles de 2018 et 2020, à savoir : l’accession ou non de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté.

Au contraire des deux fois précédentes, le contexte pré-électoral est très calme. Aucun grand meeting, mais seulement des réunions de proximité pour expliquer les conséquences du oui et du non à partir d’un document copieux et technique établi par l’État métropolitain.

Chose curieuse : seuls les non-indépendantistes font campagne, puisque les indépendantistes ont décidé de ne pas participer au scrutin qu’ils ont pourtant demandé, mettant en avant la « crise sanitaire ». On peut les soupçonner de mauvaise foi et de chercher un motif légitime pour contester le résultat su scrutin, anticipant que son issue leur sera une nouvelle fois défavorable.

Après cette troisième consultation doit s’installer une période transitoire de dix-huit mois jusqu’en juin 2023 au cours de laquelle il faudra définir un nouveau statut à la Nouvelle-Calédonie dans le cadre de la République française, si le non l’emporte, ou bien rédiger une Constitution pour le nouvel État « Kanaky-Nouvelle-Calédonie », si le oui l’emporte

Si la Nouvelle-Calédonie choisissait l’indépendance, elle tomberait rapidement sous la coupe de l’Australie ou de la Chine.

Les futures négociations s’annoncent difficiles dans la mesure où les indépendantistes ne veulent que des discussions bilatérales avec l’État français pour faire adopter leur projet d’indépendance, avec participation de la France, ce qui laisse songeur.

Ils ont d’autre part fait savoir qu’il ne discuterons pas avec une équipe finissante mais attendront la mise en place de la nouvelle équipe. Les partisans du maintien, quant à eux, seront disposés à discuter et à négocier le futur statut avec l’État et les indépendantistes, mais comptent visiblement rester fermes sur le dégel du corps électoral (18 % des électeurs potentiels), sujet hautement sensible chez les indépendantistes.

Rappelons ici quelle est la position de Génération Frexit. La République française est une et indivisible, et il n’est dans l’intérêt ni de la France ni de la Nouvelle-Calédonie que l’indépendance l’emporte dimanche. La Nouvelle-Calédonie participe de la puissance de la France, et la France participe de la sécurité et de l’autonomie de la Nouvelle-Calédonie. Si celle-ci choisissait l’indépendance, il ne fait aucun doute, comme elle ne dispose pas d’armée ni de diplomatie, qu’elle tomberait rapidement sous la coupe de l’Australie ou de la Chine, qui s’en disputeront les richesses en s’appuyant sur les rivalités locales.

Une fois refermés les accords de Nouméa, une construction sur le long terme devra être menée, en bonne intelligence avec les Calédoniens, dans le respect de leur autonomie et de leurs coutumes mais aussi à condition de rétablir dans leur pleine citoyenneté tous les électeurs de Nouvelle-Calédonie.

Nous ferons de la Nouvelle-Calédonie le fer de lance de la grande politique maritime que la France se doit d’avoir.

Une France puissante, extirpée du joug de l’Union européenne, sera un allié de poids. À rebours des politiques de renoncement et d’abandon des présidences précédentes, qui ne songeaient qu’à se débarrasser de l’Outre-mer, nous réinvestirons dans les services publics en Nouvelle-Calédonie. Nous en ferons le fer de lance, dans le Pacifique, de la grande politique maritime que la France se doit d’avoir, conformément à son rang de deuxième zone économique exclusive mondiale. La Nouvelle-Calédonie représente une part considérable de ce territoire maritime sur lequel s’étend notre souveraineté.

Or tout ou presque reste à faire dans ce domaine : ressources halieutiques et minières, production d’énergie, transformation d’hydrocarbures, etc. Enfin, parce que le Pacifique est le nouveau théâtre des tensions internationales, nous devrons consolider notre présence par la construction d’une base militaire d’envergure en Nouvelle-Calédonie.

La France n’est pas uniquement européenne. La France est une puissance mondiale avec une langue et des territoires qui rayonnent sur les 5 continents. Pour une Nouvelle-Calédonie mondiale, faites le choix de la France le 12 décembre.

Génération Frexit

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